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Test du JVC NZ800

Test du JVC NZ800

Introduction :

 

Le JVC NZ800 fait partie de la nouvelle série de vidéoprojecteur haut de gamme de la série D-ILA

Conçu pour offrir une qualité d’image exceptionnelle, ce modèle 4K laser se distingue de la concurrence grâce notamment à ses caractéristiques alléchantes :

  • 2 Entrées HDMI 2.1 (48 Gbps, HDCP 2.3) prenant en charge des signaux d’entrée 8K60P et 4K120P grâce à la technologie exclusive 8K e-shiftX 2ème génération
  • Des nouvelles matrices 4K 4096×2160 0.69″ (Gen3)
  • Un tout nouveau DTM (Dynamic Tone Mapping appelé « Frame Adapt HDR » par JVC) permettant un vrai processing HDR image par image.

On souligne ici que c’est pour nous un énorme point fort car JVC est la seule marque à proposer ce traitement évitant ainsi l’achat d’un processeur vidéo extérieur très onéreux (lumagen / madvr) pour le traitement du signal.

  • Une source lumineuse laser BLU-Escent avec optique HD de 65mm intégralement en verre et permettant au NZ800 d’obtenir en théorie 2700 lumens (nous verrons dans le test que ce NZ800 est très lumineux tout en étant silencieux).
  • Un rapport de contraste natif de 100 000:1 pour des images ultra-contrastées.
  • Une compatibilité avec plusieurs formats HDR, dont HLG, HDR10 et HDR10+
  • Le support des flux 1080p 3D via le transmetteur PK-EM2
  • Un système d’autocalibration du gamma et des couleurs extrêmement performant pour les plus aguerris

 

 

Par rapport à la génération précédente on notera l’arrivée de nouvelles matrices D-ILA optimisées pour la source laser et permettant une meilleure homogénéité des couleurs et un meilleur taux de contraste (ANSI et Natif).

L’arrivée d’un nouveau traitement EshiftX est également au programme et devrait ravir les afficionados du RC Creation de Sony (le mode Haute Resolution 1 permet d’obtenir une image extrêmement détaillée).

Au niveau du traitement HDR on notera :

  • La nouvelle fonction Deep Black qui permet d’étendre les tons sombres tout en préservant une résiduelle de noir très faible
  • Gestion du DML (Display Mastering Luminance) qui ajuste/règle la plage dynamique pour une meilleure expérience HDR

Un nouveau mode d’image « Vivid » pour projeter des œuvres animées et des CG de jeux en format SDR a également été ajouté.

La vitesse de ventilation a maintenant 5 niveaux de fonctionnement.

Enfin sachez que l’EShiftX est maintenant totalement inaudible.

 

Introduction :

 

Le JVC NZ800 fait partie de la nouvelle série de vidéoprojecteur haut de gamme de la série D-ILA

Conçu pour offrir une qualité d’image exceptionnelle, ce modèle 4K laser se distingue de la concurrence grâce notamment à ses caractéristiques alléchantes :

  • 2 Entrées HDMI 2.1 (48 Gbps, HDCP 2.3) prenant en charge des signaux d’entrée 8K60P et 4K120P grâce à la technologie exclusive 8K e-shiftX 2ème génération
  • Des nouvelles matrices 4K 4096×2160 0.69″ (Gen3)
  • Un tout nouveau DTM (Dynamic Tone Mapping appelé « Frame Adapt HDR » par JVC) permettant un vrai processing HDR image par image.

On souligne ici que c’est pour nous un énorme point fort car JVC est la seule marque à proposer ce traitement évitant ainsi l’achat d’un processeur vidéo extérieur très onéreux (lumagen / madvr) pour le traitement du signal.

  • Une source lumineuse laser BLU-Escent avec optique HD de 65mm intégralement en verre et permettant au NZ800 d’obtenir en théorie 2700 lumens (nous verrons dans le test que ce NZ800 est très lumineux tout en étant silencieux).
  • Un rapport de contraste natif de 100 000:1 pour des images ultra-contrastées.
  • Une compatibilité avec plusieurs formats HDR, dont HLG, HDR10 et HDR10+
  • Le support des flux 1080p 3D via le transmetteur PK-EM2
  • Un système d’autocalibration du gamma et des couleurs extrêmement performant pour les plus aguerris

 

 

Par rapport à la génération précédente on notera l’arrivée de nouvelles matrices D-ILA optimisées pour la source laser et permettant une meilleure homogénéité des couleurs et un meilleur taux de contraste (ANSI et Natif).

L’arrivée d’un nouveau traitement EshiftX est également au programme et devrait ravir les afficionados du RC Creation de Sony (le mode Haute Resolution 1 permet d’obtenir une image extrêmement détaillée).

Au niveau du traitement HDR on notera :

  • La nouvelle fonction Deep Black qui permet d’étendre les tons sombres tout en préservant une résiduelle de noir très faible
  • Gestion du DML (Display Mastering Luminance) qui ajuste/règle la plage dynamique pour une meilleure expérience HDR

Un nouveau mode d’image « Vivid » pour projeter des œuvres animées et des CG de jeux en format SDR a également été ajouté.

La vitesse de ventilation a maintenant 5 niveaux de fonctionnement.

Enfin sachez que l’EShiftX est maintenant totalement inaudible.

 

Francois Leclerc – 23/07/2024

La série DLA-NZ adopte la source de lumière laser originale de JVC, le « Laser BLU-Escent », pour atteindre une luminosité de pointe exceptionnelle de 3 300 lumens sur le DLA-NZ900 et de 2 700 lumens sur le DLA-NZ800, les deux avec une longévité de 20 000 heures. Comparé au projecteur laser de première génération, la luminosité des projecteurs par watt effectif a été améliorée de 1,9 fois, ce qui contribue également à économiser de l’énergie grâce à une meilleure efficacité énergétique.

Unboxing :

 

Les JVC sont livrés sanglés sur une palette afin d’éviter tout risque de choc pendant le transport. Un sur-carton est même installé sur le dessus afin de protéger le carton du vidéoprojecteur de tout égratignure.

Notre modèle showroom est arrivé dans un état absolument irréprochable

Fini le polystyrène, les protection internes sont en plastique dense alvéolé et le vidéoprojecteur est parfaitement protégé

Le cache objectif reste mécanique et mériterait peut-être une petite modification pour le rendre plus simple à emboiter si comme nous vous le remettez après chaque séance

L’aspiration se fait par derrière via deux gros filtres qui évitent la pénétration de la poussière dans le boitier (amovibles pour le nettoyage). Ne pas oublier que les ennemis des vidéoprojecteurs sont la chaleur et la poussière ! On veillera donc à bien respecter l’espacement réglementaire entre le projecteur et le mur.


La télécommande n’a pas changé. Tout y est et sa prise en main est rapide.

Le NZ800 pose fièrement dans notre showroom

 

Comme sur la génération précédente la construction est irréprochable et inspire confiance. Les finitions sont parfaites et la coque mate est du plus bel effet. Ce côté massif peut en revanche ne pas plaire à tout le monde

 

Contexte de projection :

 

Le vidéoprojecteur a été installé dans notre showroom dans le 91

La salle 100% dédiée à la projection fait 25m² et dispose d’un traitement acoustique entièrement calculé pour la scène frontale composée d’un ensemble JBL pro.

Le traitement est recouvert d’un tissu tendu noir afin d’absorber au maximum les lumières parasites et ainsi maximiser le contraste des vidéoprojecteurs.

La toile est une screenline transonore de 3m30 de base sans bord de gain 1.

 

Le NZ800 est placé dans l’axe et n’a pas besoin du lenshift pour projeter sur l’écran (il a simplement fallu descendre l’image de 5cm).  L’objectif se trouve approximativement à 4.75m de la toile et les spectateurs à 3m70.

La fonction zoom du projecteur est utilisée afin de projeter sur l’intégralité de la matrice (4096x2160p). Cette astuce permet de gagner 10% de luminosité.



Showroom Cinextreme91

Les convergences sont comme d’habitude excellentes et les corrections à effectuer sont mineures.

Mesure et calibration :

 

Nous avons calibré notre modèle de test en utilisant le système d’autocalibration proposé par JVC ainsi que le tweak d’Omardris (forum AVS disponible ici) qui permet d’utiliser une sonde de qualité en lieu et place de la sonde Datacolor Spyder

 

Nous tenons à préciser que nous n’avons pas de sondes professionnelles.

Nous avons ici travaillé avec un colorimètre X-Rite i1D3 Pro HL corrigé via un fichier CCMX préalablement réalisé avec notre spectromètre X-Rite i1Pro2 en mode haute résolution. Merci donc de tenir compte de cette incertitude de mesure dans les relevées ci-dessous (et promis nous tâcherons de faire mieux les prochaines fois)

 

L’autocal du gamma a été réalisé face projecteur et la partie couleur face toile. Les ajustements manuels à apporter à la suite de cette calibration ont été mineurs (10min par profil)

 

Profil SDR – Mode Naturel BT709 Gamma 2.4

 

La calibration d’usine est plutôt bonne sur le colorchecker.

Le gamma est linéaire mais pour une cible à 2.2 il faut choisir dans notre cas 2.3.

Les niveaux RVB avaient cependant besoin d’une petite calibration.

 

Comme vous pouvez le constater, l’autocal fonctionne parfaitement ! Nous avons mesuré 98 nits avec le laser à 46% sur nos 3m30 de base en mode BT2020 normal ! et tout cela dans le silence.

Pour comparaison nous étions à 86 nits avec le NZ8 dans exactement les mêmes conditions.

 

En parlant de silence, il est important de préciser que contrairement à la série précédente, la vitesse de ventilation a plus de niveaux de réglages (5 au lieu de 3) et permet, si le besoin s’en fait sentir, de monter la puissance du laser tout en restant silencieux. De plus les nouveaux lasers sont plus efficaces, ce qui signifie qu’ils peuvent produire plus de luminosité avec moins de chaleur et donc moins de besoin de refroidissement. En conséquence le NZ800 est plus silencieux que le NZ8 pour tous les paliers de réglage de puissance. Un très bon point pour JVC puisque le laser peut maintenant être utilisé à 100% même dans des petites pièces !

 

Couverture DCI-P3 en mode BT2020 Normal :

 

Profil Cinema Gamma 2.2 BT2020 Normal (pour test MadVR)
Avant calibration :

Après calibration :

La calibration d’usine est plutôt bonne sur le colorchecker.

Le gamma est linéaire mais pour une cible à 2.2 il faut choisir dans notre cas 2.3.

Les niveaux RVB avaient cependant besoin d’une petite calibration.

 

Comme vous pouvez le constater, l’autocal fonctionne parfaitement ! Nous avons mesuré 98 nits avec le laser à 46% sur nos 3m30 de base en mode BT2020 normal ! et tout cela dans le silence.

Pour comparaison nous étions à 86 nits avec le NZ8 dans exactement les mêmes conditions.

 

En parlant de silence, il est important de préciser que contrairement à la série précédente, la vitesse de ventilation a plus de niveaux de réglages (5 au lieu de 3) et permet, si le besoin s’en fait sentir, de monter la puissance du laser tout en restant silencieux. De plus les nouveaux lasers sont plus efficaces, ce qui signifie qu’ils peuvent produire plus de luminosité avec moins de chaleur et donc moins de besoin de refroidissement. En conséquence le NZ800 est plus silencieux que le NZ8 pour tous les paliers de réglage de puissance. Un très bon point pour JVC puisque le laser peut maintenant être utilisé à 100% même dans des petites pièces !

 

Couverture DCI-P3 en mode BT2020 Normal :

Notre NZ800 a un gamut très légèrement supérieur à celui du NZ9 que nous avons mesuré dans les mêmes conditions

DCI-P3 en mode BT2020 Large :

Nous sommes ici quasiment à 100% de couverture du DCI-P3 mais dans notre contexte de projection le mode BT2020 large ne sera pas retenu car il passe par l’introduction d’un filtre vert dans le chemin optique qui induit une baisse de l’ordre de 30% de luminosité.

Nous avons mesuré un contraste natif à 30051 :1 en mode Cinema, laser à 46%, Iris ouvert en grand et zoom à 98%. Un excellent chiffre qui plus est en hausse par rapport au contraste moyen mesuré sur les NZ8 !

Pour le reste vous trouverez ci-dessous des mesures de contrastes sur plusieurs modes en comparaison avec ce que propose la concurrence

JVC garde sans surprise sa place de leader du contraste.

 

Source : https://www.avsforum.com/posts/63425169/

A noter que le spectre du laser semble avoir évolué :

Nous n’avons pas de moyen de mesure du contraste ANSI mais sur le net un chiffre entre 400 :1 et 450 :1 revient souvent. Le NZ800 est donc très performant et semble avoir encore amélioré son ANSI par rapport au NZ8.

D’une manière plus générale, l’ANSI des série NZ a considérablement augmenté depuis la série NX.

Gardez à l’esprit que contrairement aux DLP, plus vous fermez l’iris, plus le contraste ANSI chute.

Maintenant place aux tests !

Avant de commencer les avis subjectifs, une petite introduction au Tone mapping HDR s’impose.

Qu’est-ce que le Tone Mapping et pourquoi est-ce si important en projection HDR?

Le « tone mapping » HDR (High Dynamic Range) est une technique essentielle en vidéoprojection pour gérer la vaste gamme de luminosité présente dans les contenus HDR et l’adapter aux capacités du projecteur. Voici une explication détaillée de son fonctionnement dans le contexte de la vidéoprojection :

En effet, le HDR permet de capturer et de reproduire des images avec un plus grand écart entre les parties les plus lumineuses et les plus sombres d’une scène, offrant ainsi plus de détails dans les zones de haute lumière et d’ombre.

Les projecteurs, même ceux de haute qualité, ont une capacité limitée à reproduire l’intégralité de la gamme dynamique des contenus HDR. Ils ne peuvent pas atteindre les mêmes niveaux de luminosité que les écrans OLED ou les écrans LCD HDR.

Le tone mapping est le processus par lequel les informations de luminosité et de couleur d’un contenu HDR sont ajustées pour correspondre aux capacités spécifiques du projecteur. Cela permet de conserver une apparence naturelle et équilibrée sans perdre de détails critiques dans les zones sombres ou claires.

Pour faire du tone mapping il y a deux façons :

  • Static Tone Mapping :

Définition : Applique un ajustement global à l’ensemble du contenu basé sur une analyse initiale.

Limitation : Peut ne pas être optimal pour toutes les scènes, car il ne s’adapte pas aux variations de luminosité au sein du contenu.

  • Dynamic Tone Mapping (DTM) :

Définition : Ajuste les paramètres de luminosité et de couleur en temps réel pour chaque scène ou image. Cela nécessite une grosse puissance de calcul.

Avantages : Offre une qualité d’image supérieure en s’adaptant aux variations de la dynamique de la scène, ce qui permet de mieux préserver les détails et la fidélité des couleurs.

 

Le tone mapping HDR est crucial pour garantir que les contenus HDR sont affichés de manière optimale, en tenant compte des limitations techniques des projecteurs. Cela permet d’obtenir une expérience visuelle riche et immersive, avec des détails préservés dans les zones lumineuses et sombres, et des couleurs fidèles à l’intention du créateur. C’est réellement une technologie clé qui adapte le contenu HDR aux capacités spécifiques du projecteur, assurant ainsi une qualité d’image optimale pour une expérience de visionnage enrichie et ça JVC l’a bien compris en étant le seul à proposer cette technologie avec le Frame Adapt HDR.

A noter que le traitement JVC peut aller encore plus loin en activant la fonction « Theater Optimizer » qui vous permettra de spécifier vos conditions de projection en précisant votre diagonale d’image ainsi que le gain de votre toile

Le niveau de zoom et la puissance du laser étant connu, cela permet au projecteur de déterminer le niveau de luminosité max (on parle en général de nits) qu’il est théoriquement susceptible d’obtenir dans votre contexte de projection. Et cette donnée est essentielle dans la gestion du Tone Mapping car en en analysant chaque image et en connaissant cette valeur de luminance max les images HDR seront plus précisément « tone mappées » et le résultat sera de très haute qualité car adapté à votre contexte de projection.

C’est d’ailleurs exactement ce que fait un processeur vidéo comme un madvr Envy mais avec une puissance de calcul plus limitée et donc des compromis sur les performances qui peuvent parfois se voir comme nous le verrons plus bas sur la célèbre scène de test d’Harry Potter 4.

Mais dans 99% des cas les résultats obtenus sont sublimes.

On peut maintenant fermer cette parenthèse.

Nos tests ont tous été réalisés avec le CMD (interpolation d’image) sur bas. La fluidité est ainsi excellente sans aucun effet camescope. On garde l’esprit cinéma 24Hz en éliminant simplement le jitter et sans ajouter de floue dans l’image. Un sans-faute !

SDR

Le NZ800 a été basculé sur le profil Naturel précédemment calibré Rec709 gamma 2.4.

La puissance du laser est placée à 46% en mode dynamique équilibré. L’EshiftX est bien entendu activé en mode Haute Résolution 1 avec la netteté à 3.

 

Nous avons commencé avec le film 1917 en version 1080P.

La première chose qui vient à l’esprit c’est le contraste de l’image. Les noirs sont denses avec énormément de détails et cela même en présence d’une partie lumineuse dans la scène, preuve que le contraste ANSI est excellent.

Cela donne la sensation d’être assis en face d’un OLED géant.

La deuxième chose qui frappe c’est la précision de l’image. On se demande vraiment si nous sommes en train de regarder un film en 1080p tellement ça fourmille de détails. C’est réellement impressionnant. Les plans sont également parfaitement découpés et donne un aspect 3D à l’image.

Les couleurs sont riches et précises. Les teintes de peaux sont naturelles.

Même constat sur Pirate des caraïbes

Du sang et des larmes est également magnifié

A noter également que le nouveau mode de pilotage du laser dynamique ne présente aucun effet de pompage visible

HDR

Pour ce test nous avons utilisé deux presets sur le NZ800

  • Mode Frame Adapt HDR + Theater Optimizer, puissance du laser fixée à 100%, Deep Black activé, BT2020 normal, MPC sur Haute Résolution 1 réglé à 2, pas de laser dynamique
  • Mode Cinema Gamma 2.2 en BT2020 normal, MPC sur Haute Résolution 1 réglé à 2, pas de laser dynamique + Traitement HDR externe à l’aide d’un MadVR.

 

Des nouvelles métadonnées HDR appelées DML (Max Display Mastering Luminance), qui représentent le niveau de nit du moniteur professionnel utilisé pour étalonner le film selon les standards du réalisateur, sont utilisées pour définir la plage dynamique du titre afin d’améliorer le mappage des tons HDR. Sur les séries NZ800/NZ900, les valeurs DML et MaxCLL sont utilisées pour les niveaux HDR.

Si la valeur MaxCLL dépasse la valeur DML ou si la valeur MaxCLL est manquante, la valeur DML sera utilisée pour définir la courbe de ton.

JVC semble également avoir résolu le « problème » de contenu trop sombre. La courbe de ton semblait ici correcte pour chaque contenu diffusé ce qui n’était pas le cas avec le NZ8, qui peut parfois se régler par défaut sur une courbe trop sombre et nécessite un ajustement. Cela rend donc le NZ800 beaucoup plus facile à utiliser qu’auparavant.

La fonction Deep Black en mode HDR est également un gros plus pour le contraste et le gamma près du noir.

Le traitement de l’image semble également réaliser un renforcement de la netteté adapté au contraste, ce qui a pour effet d’augmenter la définition des objets dans la scène et donc le découpage des plans.

L’image est réellement sublime. Le nouvel algorithme de netteté permet d’obtenir un niveau de détail incroyable. La luminosité est également très confortable sur notre base de 3m30 et le taux de contraste monstrueux rend chaque scène spectaculaire. C’est bien simple nous avons passé notre temps à dégainer notre appareil photo.

Foundation saison 2

Les gardiens de la galaxie Vol.2

Le Seigneur des anneaux : Les anneaux de pouvoir

Comme nous le disions en début de l’article, le DTM JVC est sur le papier ce qui se fait de mieux à l’heure actuelle en matière de traitement HDR embarqué sur vidéoprojecteur. A force de le lire, nous avons voulu vérifier cela à l’image en comparant des séquences avec et sans MadVR.

Nous avons utilisé des scènes difficiles à traiter mais force est de constater qu’il n’a pas été possible de percevoir de différence. Et pourtant je suis à titre personnel un loyal utilisateur de MadVR depuis plusieurs années.  Nous avons toutefois mis des photos (en haut MadVR en bas DTM JVC). Nous rappelons qu’il s’agit de photo. Il ne faut donc pas juger la colorimétrie mais rechercher une potentielle perte de détail dans les scènes très lumineuses ou au contraire très sombres.

Cette photo permet de constater que les détails dans les hautes lumières sont bien préservés (Le seigneur des anneaux : Les anneaux de pouvoir)

Avatar : La voie de l’eau

madvr

Rien à dire sur le Deep Black. Tous les détails sont présent sur cette scène de The Revenant si on prend pour référence

Les gardiens de la galaxie Vol.2

Le contraste ANSI est bien maitrisé

Lucie, le piqué de ce master est impressionnant !

 

Comme vous le constatez par vous-même il est impossible de percevoir de différence sur les photos (et le constat est le même en live)

Nous avons donc testé sur Harry Potter et la coupe de feu avec la célèbre scène du combat avec Voldemort qui est une véritable torture pour les vidéoprojecteurs et cela même pour JVC!

L’image est ici moins contrastée qu’avec madvr et on ne distingue plus le visage de la mère à gauche d’Harry.

Même constat ici

Les images parlent d’elles-mêmes. Cette scène est extrêmement difficile à traiter pour un vidéoprojecteur. L’apport de MadVR est incontestable ici.

La fonction Deep Black permet malgré tout d’avoir une bonne lisibilité dans les scènes sombre tout en conservant une résiduelle de noir extrêmement faible !

 

Aparté sur l’EshiftX et son nouvel algorithme de sharpness :

Vous l’aviez déjà constaté sur la génération précédente (NZ8/NZ9 mais pas NZ7), le traitement d’image a extrêmement évolué avec l’arrivée de l’EshiftX et son nouveau filtre de sharpness

Le NZ800 va encore plus loin en proposant des réglages permettant d’obtenir des images extrêmement piquées

Nous avons accès à 3 modes

  • Standard : Fournit une amélioration qui convient aux signaux d’entrée avec une résolution de 4K ou inférieure (en particulier les vidéos et les animations)

Nouveau moteur de mise à l’échelle par rapport à la génération précédente

  • Renforcement des contours
  • Affinement du contraste adaptatif
  • Amélioration des détails en 1080P
  • Haute Résolution 1 : Fournit une amélioration qui convient aux signaux d’entrée avec une résolution de 8K/4K.

Nouveau moteur de mise à l’échelle par rapport à la génération précédente

  • Renforcement des contours
  • Affinement du contraste adaptatif
  • Amélioration des détails en 8K
  • Haute Résolution 2 : Ancien moteur de mise à l’échelle identique à celui du NZ8. Image vidéo avec rehaussement minimal.
    • Amélioration de l’image en 8K
    • Légère amélioration des détails
    • Pas d’amélioration des contours

Les résultats étaient déjà excellents sur le JVC NZ8/NZ9 en mode Haute Résolution 1. Le piqué de l’image était superbe et c’est le mode que nous privilégions pour nos contenus 4K

En augmentant juste d’un cran la netteté, on obtient un niveau de détail incroyable sans ajout de bruit. Comme beaucoup d’autres testeurs nous pensons que ça devient aussi bon que le Reality Creation de Sony. Cependant il faut vraiment y aller doucement avec les curseurs car l’image peut vite devenir dure au-dessus de 3 (et la valeur max est de 10)

Nul doute qu’une mise à jour va arriver pour permettre une plage de réglage plus fine

EshiftX High Res 1 Enhance 3 vs EshiftX High Res 1 Enhance 1 vs EshiftX High Res 2 Enhance 5

Chaque utilisateur trouvera cependant le réglage qui lui convient, il y en a pour tous les gouts et le résultat à l’image est tout bonnement magnifique !

Série le seigneur des anneaux – les anneaux de pouvoir

Conclusion

A la lecture de ce test, vous l’avez bien compris, nous avons adoré ce NZ800 tout comme nous avions adoré le NZ8.

Le taux de contraste est impressionnant et va encore plus loin que la génération précédente.

Le piqué est chirurgical grâce à la qualité du bloc optique mais aussi au traitement EshiftX ce qui risque d’ailleurs de réconcilier les amateurs du Reality Creation de chez Sony avec la marque.

 

Les films SDR bénéficient d’un upscaling de haute qualité en 8K et le pilotage du laser en mode dynamique sans effet de pompage permet d’aller très loin dans le rendu final. La précision colorimétrique est excellente également, reproduisant à la perfection toutes les teintes du BT709.

 

La qualité du traitement HDR est un énorme plus en faveur de JVC car il n’est à notre sens plus nécessaire d’acheter un très onéreux processeur vidéo externe (parfois plus cher que le vidéoprojecteur lui-même) pour profiter de ses contenus UHD.

Les images sont détaillées et naturelles tout en offrant une très grande profondeur d’image.

La colorimétrie est également précise mais se limite au DCI-P3 avec le filtre enclenché.

 

Si vous vous en sentez capable, l’autocalibration proposée par JVC peut vous permettre de calibrer votre projecteur.

Attention cependant car une sonde de qualité coute plusieurs milliers d’euros.

Celles vendues dans le commerce n’auront jamais la même précision de mesure.

Si vous recherchez une calibration de qualité il vous faudra certainement passer par un professionnel.

Enfin comme à son habitude chez JVC, les mises à jour sont régulières et apporteront son lot d’améliorations dans les mois à venir